Mutation pour la ligne Bort-Miècaze et « Bif » de Cheyssac, la suite…

Bonjour à toutes et à tous,

Il y a quelques jours, je vous présentais les changements radicaux entrepris au niveau de l’ancienne bifurcation de Cheyssac, point de partage des lignes de Bort-Neussargues et de Bort-Miècaze.

Depuis lors, les travaux d’aménagement vont bon train et les dernières photos en date démontrent que la cohabitation entre les deux voies est savamment pensée.

Et tout ceci, sans effet destructeur définitif ni annihilateur pour le Rail, mais plutôt dans un rôle accompagnateur et voué au témoignage.

Comme si, et je l’écrivais déjà dans le précédent article sur le sujet, la voie « Verte » n’était qu’une étape transitoire, qu’un état temporaire des lieux.

Nos « vieux » le disent bien assez : le train reviendra. Tout comme ils savent à quelle date sortir les tomates ou rentrer le salon de jardin, ils ont très souvent raison…

Prise de vue effectuée entre la « Bif » de Cheyssac et le pont sur la Rhue. La voie est aplanie, les poteaux sont en place, il ne reste plus que le grillage, l’enrobé et la signalétique à poser. Photo D. SIBOT tous droits réservés.
Une fois le pont sur la Rhue traversé, ici c’est la Corrèze 🙂
Prise de vue effectuée entre la « Bif » de Cheyssac et le passage à niveau du « Bois de Coin » (anciens abattoirs de Bort-les-Orgues). La voie est aplanie, les poteaux sont en place, il ne reste plus que le grillage, l’enrobé et la signalétique à poser. Photo D. SIBOT tous droits réservés
Sous les emblématiques Orgues volcaniques de Bort (phonolithe), à l’approche du P.N du « Bois de Coin », menant à l’ancienne chapellerie du Saute de la Saule (aujourd’hui centre spécialisé pour adultes handicapés). La voie est aplanie, les poteaux sont en place, il ne reste plus que le grillage, l’enrobé et la signalétique à poser. Photo D. SIBOT tous droits réservés

Le prolongement de la voie Verte jusqu’au centre ville de Bort est vécue comme l’ajout d’un attrait touristique et d’une valorisation des lieux pour la majorité, et, à contratrio, comme une véritable plaie pour quelques intégristes du rail (malheureusement).

Dans le cas présent, au risque de me répéter, la voie verte ne « remplace » et encore moins « n’efface » le Chemin de Fer, elle en est totalement complémentaire. Et de la façon dont les choses ont été faites, que chaque ferrovipathe garde en soi l’étincelle de l’éventuel retour du trafic ferroviaire sur cette plateforme très bien conservée et entretenue.

D’autres reportages à suivre…

Auteur/autrice : Stephane SIBOT

Bénévole pour Le Rail Ussellois depuis une vingtaine d'années, je participe à la présence en ligne de l'Association en apportant mon aide sur ses réseaux sociaux, son site Internet ainsi que sa boutique en ligne. Mes domaines de prédilections ferroviaires sont les lignes secondaires, les lignes de montagnes et plus particulièrement le Massif Central, le Jura, etc. Ma madeleine de Proust : la ligne des Chemins de Fer Corses, d'Ajaccio à Bastia via le Col de Vizzavona. Des clichés d'autorails unifiés tels que les X 2400, X 2800 mais aussi de motrices telles que les BB 67400 et BB 66000 sans oublier les draisines D.U. suffisent à mon bonheur, d'autant plus si vous ajoutez de la neige dans le décor. Depuis peu, je m'intéresse également au modélisme et après avoir réalisé des mini-modules statiques au 1/87 pour étagères murales, je m'attaque à mon premier réseau en N (1/160) et Z (1/220) combiné (si si, c'est possible, avec un peu d'imagination...). Je partage volontiers les photographies et les documents issus de mes propres collections ou de celles qui m'ont été confiées.